Témoignages
Publié le 2 mai 2025

voestalpine révolutionne la sécurité au travail avec une formation inspirée de l’aéronautique

Apprentissage aux techniques comportementales managers voestalpine

Dans les entreprises, la sécurité au travail est souvent vécue comme une contrainte. Michael Nikodemus, directeur du site de Fontaine du groupe voestalpine, a donc souhaité changer cette perception. Avec Marie Fuchs, responsable des ressources humaines, ils ont fait appel à MINDLY Safe Working pour faire évoluer ce sentiment dans l’esprit de certains de leurs collaborateurs, en s’appuyant sur les techniques utilisées par les pilotes d’avions. 

Qu’est-ce qui vous a poussé à revoir votre approche de la sécurité au travail ?

Michael Nikodemus – Nos indicateurs de sécurité étaient plutôt bons et notre site de production était même en pleine phase d’amélioration. Mais, je voulais faire mieux encore : mon objectif étant le zéro accident. Or j’avais l’impression que les règles de sécurité étaient de plus en plus remises en question, parce que trop imposées par la direction. Pourtant, je suis de mon côté convaincu que ces règles sont indispensables pour le bon fonctionnement de l’usine. Il fallait donc repenser notre approche. Il y a quelques années, un ancien pilote de la Lufthansa m’avait sensibilisé à ce sujet lors d’une animation. Selon lui, les performances de l’aéronautique s’expliquaient par les procédures et leur bonne application pour sécuriser les vols. J’ai voulu partager cette vision avec mes collaborateurs pour amorcer un véritable changement de comportement.

Marie Fuchs – Armée de ce constat, j’ai entrepris des recherches pour trouver l’organisme de formation qui saurait répondre à notre problématique. J’ai trouvé plusieurs sociétés susceptibles de dispenser une formation sous l’angle aéronautique, mais qui restait assez classique. MINDLY Safe Working était la seule à offrir une approche innovante, mêlant neurosciences et mise en situation concrète. Voilà pourquoi nous avons choisi de faire appel à ses services.

Qu’est-ce qui différencie cette approche de ce que vous connaissiez déjà ?

Marie Fuchs – La formation de MINDLY Safe Working est véritablement originale. Elle nous apprend comment notre cerveau peut nous induire en erreur et nous faire oublier certains risques. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que Laurent Jarnoux, cofondateur de MINDLY Safe Working nous apporte des solutions concrètes à appliquer. Sur la partie théorique, nous avons constaté une personnalisation des contenus à nos besoins spécifiques. Par ailleurs, cette formation inclut une mise en pratique sur simulateur de vol, ce qui a été pour nos équipes un vrai déclencheur de prise de conscience et de changement de comportement en matière de sécurité au travail. 

Michael Nikodemus – Chez voestalpine, nous avons toujours mis un accent particulier sur la sécurité. Cependant, dans une usine, les gestes se répètent. Au bout d’un certain temps, on ne voit plus les risques, simplement parce qu’on les exécute avec moins d’attention. Ils font partie du paysage sans que l’on en ait toujours conscience… La formation de MINDLY Safe Working permet de ré-éveiller cette vigilance constante. Elle répond à 100 % aux objectifs attendus.

Comment la formation s’est-elle déroulée concrètement ?

Marie Fuchs – La formation a été effectuée en deux sessions pour une vingtaine de collaborateurs. La première était destinée au Comité de Direction. Elle a commencé par un jour et demi de théorie fondée sur les neurosciences, suivi par une demi-journée à l’aéroport d’Entzheim à Strasbourg. Cette formation pratique s’est effectuée sur un simulateur de vol professionnel en groupes de deux à trois personnes. La seconde session s’est déroulée sur le même format et concernait les chefs d’équipe, qui sont directement responsables de la sécurité sur le terrain dans l’usine. Chacun d’eux encadre jusqu’à 30 personnes.

Michael Nikodemus – Sur les deux sessions, nos collaborateurs ont réellement apprécié l’approche différente de la sécurité. La formation s’est effectuée dans une atmosphère d’échanges bienveillants, ce qui leur a permis de se sentir à l’aise et de participer activement. Ils ont aimé travailler en petits groupes de réflexion, avec l’impression d’apprendre par eux-mêmes. Cette démarche a permis de débloquer une vraie prise de conscience sur la sécurité. Ils ont également adoré expérimenter le simulateur de vol qui, au-delà de l’aspect ludique, a permis de constater les conséquences directes de chacun de nos actes. Chaque faux pas dans le cockpit fictif se traduisait par un crash assuré ! En associant les risques dans un avion à ceux dans notre univers professionnel, on comprend mieux à quel point les procédures sont indispensables.

Quels sont vos retours à l’issue de la formation et ceux de vos collaborateurs ?

Michael Nikodemus – Les retours ont été extrêmement positifs et c’est ce qui m’importait avant tout ! Je ne voulais pas que cette formation soit perçue comme une obligation, mais comme une opportunité d’apprendre et de progresser. La sécurité dans l’usine est pour moi une priorité et il est essentiel qu’elle devienne une évidence pour tout le monde. Les participants à la formation ont découvert de nouvelles facettes de la sécurité, comme la communication en double check. Ce principe consiste à répéter le message, pour s’assurer qu’il est bien compris, sans risque d’interprétation erronée. C’est comme dans la cabine de l’avion, où le pilote et le copilote échangent de manière répétée sur un pied d’égalité pour diriger l’avion en toute sécurité. A l’usine, le contexte est semblable. Pour bien la diriger, j’entends appliquer cette même logique avec les chefs d’équipe pour à la fois connaître la situation de terrain et garantir que les consignes sont bien comprises et respectées.

Marie Fuchs – Nous avons tous apprécié les moments de validation des acquis en simulateur de vol, très marquants. Cela nous a permis de réaliser que, tout comme un pilote ne peut réussir sans son copilote, nous devons aussi partager les tâches sur notre site industriel. Personnellement, j’ai aimé approfondir ma compréhension des neurosciences et relever les tours que nous jouent parfois notre cerveau. Nous avons aussi tous intégré la distinction entre faute et erreur : auparavant, quand survenait un accident, on recherchait à désigner un responsable qui avait commis une faute. Nous allons désormais chercher la raison pour laquelle l’erreur a été commise pour tenter de résoudre le problème à la source.

Michael Nikodemus – Depuis la formation, certains comportements ont déjà évolué, en particulier la manière dont les managers abordent la sécurité. Ils ne vont plus chercher à blâmer mais plutôt à identifier la source de l’erreur. Ils vont être plus à l’écoute pour comprendre pourquoi une consigne n’est pas respectée afin que la situation évolue. Aujourd’hui, nous avons amorcé une réflexion fondée sur ce que nous a appris la formation pour mettre en place des actions de sécurité efficaces. La balle est dans notre camp !

À propos de voestalpine

D’origine autrichienne, le groupe voestalpine est spécialisé dans le travail de l’acier.

Le site de Fontaine (90), appelé voestalpine Automotive Components, est la seule usine en France du groupe à se consacrer au découpage et à l’emboutissage de pièces de renfort et de structure, destinées à tous les constructeurs automobile, Renault, Stellantis ou encore BMW. Actif depuis 1955, il compte un effectif de 235 salariés et réalise un chiffre d’affaires de 75 millions d’euros

 

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